Le ballet des tables rêvées, une installation performée et participative

C'était le samedi 19 mars dernier à la Villa Beatrix Enea d'Anglet, dans le cadre des événements de clôture de l'exposition "Fans des années 80 - regard sur la collection Quasar" et en résonance avec l'oeuvre Table Blanche de Philippe Cognée.

Une carte blanche à art nOmad durant laquelle les participants ont été invités à faire valser les tables, à les renverser pour mieux les dresser, à expérimenter l'art de l'assemblage tout en défiant les lois de l'équilibre et du protocole... Une belle occasion d'apprendre à apprivoiser l'espace pour créer des installations éphémères... Tout cela en une chorégraphie exaltante presque-ininterrompue, rythmée par des "waouh" spontanés et au diapason... également en parfaite harmonie avec l’œuvre Rêve, une anamorphose de Georges Rousse.

La table aux couleurs de l'enfance. Une table multicolore qui a fait valser dans nos têtes les souvenirs sucrés des repas de famille et des événements heureux et qui n’hésite pas à prendre de la hauteur jusqu’à toucher le plafond pour se transformer en immense pièce montée... On a même cru entendre à un moment donné les enfants dévaler les marches du grand escalier de la Villa, prêts à dévorer ce généreux gâteau !

 

La table d'or et d'argent. Une table aux alliances "vermeillieuses" qui nous a mis des paillettes plein les yeux, une version chamboulante et éclatante où le vrai et le faux se confondent, une architecture irradiante aux bras de lumière étonnants.


 

La table pimprenelle. Une table art déco, élégante, toute de blanc vêtue et en lignes graphiques noires. Une version à la fois chic et bucolique, aux inspirations végétales avec un plan de table qui évoque les parcelles d'un paysage. Une table en arabesques, mise en mouvement par le lent balancement des éléments plantés dans son surtout placé en son centre. Une table-fleur-géante pour faire entrer et perdurer dans les intérieurs de la Villa l’écrin de verdure qui l'entoure.



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