petite Fricassée d'oeuvres à domicile : 8e et dernière de la saison 2015-2016 !

Rappel :
Sur le principe de ses "petites Veillées vidéo à la maison" limousines, art nOmad propose ses "petites Fricassées d'oeuvres à domicile" essonniennes, depuis novembre 2015 et jusqu'en juin 2016, à raison d'un samedi par mois. Il s'agit d'une intervention chez l'habitant, à l'initiative du Domaine départemental de Chamarande (conseil départemental de l'Essonne) durant laquelle de courageux hôtes et leurs invités pourront découvrir le temps d'un après-midi, dans leur salon, deux oeuvres issues de la collection du Fdac Essonne - une vidéo + une oeuvre "tangible"(sculpture, installation...) - puis en débattre... Et, si le coeur leur en dit, il se pourrait même qu'ils soient incités à commettre joyeusement de l'art !


La 8e petite Fricassée aura lieu samedi 18 juin 2016, à Lardy, dès 15h.

Au menu du jour :

Noir Vif, Draisienne, 2014. Bois moulé, acier inoxydable et cuir. Dimensions variables.

André Fontes et Guillaume Lehoux ont créé le studio de design Noir Vif en 2011. Ils se sont rencontrés à l’ENSAAMA - École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d'art Olivier de Serres où ils ont obtenu leur DSAA – diplôme supérieur d'arts appliqués. Pour André, il s'agissait d'élargir le champ de ses compétences après une carrière d'ingénieur riche d'une quinzaine d'années au contact des matériaux et des procédés de fabrication. Guillaume a complété sa formation par un master en conception de produits innovants à l’ENSAM – École nationale supérieure d'arts et métiers. Avec curiosité et enthousiasme Noir Vif conçoit des réponses pertinentes et inventives dans des secteurs d’activité aussi variés que l’artisanat d’art, l’industrie, la recherche scientifique, les études prospectives.

À propos de l'oeuvre Draisienne
Comment faciliter la déambulation et développer les formes de déplacements sur le Domaine départemental de Chamarande, sans en perturber la quiétude ? La draisienne, ancêtre du vélo - inventée en Allemagne en 1817 (en Allemand Laufmaschine : machine à courir), pour améliorer la vitesse de déplacement d’un individu à une époque de famine où les chevaux étaient rares et dévolus aux travaux des champs - retrouve aujourd'hui sa pertinence au service de tous les publics du Domaine. Objet de mobilité douce, en bois multiplis moulé (en référence au design des premiers modèles), la draisienne offre un rythme de visite propice à la contemplation sans recherche de vitesse et permet une cohabitation sereine avec les autres visiteurs. Elle est d’un usage très sûr puisqu’elle met en œuvre les mouvements de la marche et que les deux pieds restent en contact avec le sol. Bien qu’il marche, l’utilisateur est porté par la selle. Les jambes ne portent plus le poids du corps et servent alors uniquement à la propulsion. L’expérience provoque inévitablement une sensation d’apesanteur. Cette particularité d’avoir les deux pieds au sol en permanence permet de l’utiliser en toute confiance, notamment pour les personnes manquant d’équilibre ou d’assurance, ou celles souffrant de handicaps légers ou encore celles en phase de rééducation.
Sources : http://www.noirvif.com et http://chamarande.essonne.fr/noir-vif-les-draisiennes-2014-2016 (consultés le 26/05/2016)


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Neal Beggs, Surface Action, 2002. Vidéo

Neal Beggs est né à Larne (Irlande du Nord) en 1959. Il vit et travaille en France et au Royaume-Uni.
« La démarche artistique de Neal Beggs, artiste polymorphe (peintre, sculpteur, performeur, vidéaste, dessinateur…) et alpiniste chevronné, découle toujours d’une immersion dans un environnement naturel, architectural, spirituel ou politique où la référence à la ligne, à la frontière, à la topographie et au territoire est une constante. Il en résulte une expérience performative et métaphorique dans laquelle le corps est physiquement engagé à travers la marche, l’escalade et le geste sollicité. Le corps de l’artiste reste le lieu précis de l’action, le médiateur physique entre l'environnement urbain et naturel, le réceptacle de fictions personnelles mais aussi d’une histoire collective. »
Source : http://www.mac-s.be/dbfiles/mfile/800/808/Fiches_L_images_suivante.pdf (consulté le 26/05/2016)

« Artiste sans atelier, l’exposition est pour Neal Beggs le prétexte à présenter de nouvelles associations de formes plastiques et de médiums. Les différentes invitations lui permettent de reprendre son ouvrage là où il l’avait laissé. L’œuvre est pour lui l’ensemble de ce processus. Ses marches, ses sculptures, ses dessins, ses vidéos, ses expérimentations sonores le suivent de lieu en lieu. Chaque nouvel espace est l’occasion d’inventer de nouvelles combinaisons, de renouveler les propositions de présentation et de produire de nouvelles pièces. »
Source : http://www.lycee-ledantec.ac-rennes.fr/residence/?p=416 (consulté le 26/05/2016)

À propos de l'oeuvre Surface Action.
« [Dans Surface Action] on voit l’artiste filmé en chaussures à crampons, piolet à la main, enjamber des murs de la galerie Le Sous-Sol à Paris. Ce n’est pas tant cette dimension d’effort ou de défi sportif qui donne à ce geste sa teneur, mais sa décontextualisation ou recontextualisation au cœur du sacro-saint « cube blanc ». En ce sens, Neal Beggs se positionne constamment du côté des artistes qui prennent part à la vie, qui s’y confrontent sur le terrain et produisent une œuvre tendant à invalider la limite qui séparerait l’art du réel. »
Source : http://navigartoai-macs.preprod.videomuseum.fr/specificData/macsoai/notices/nro/NealBeggs.htm (consulté le 26/05/2016)

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