petites Fricassées d'oeuvres à domicile, 3e ! (et 1res de l'année !)

Rappel :
Sur le principe de ses "petites Veillées vidéo à la maison" limousines, art nOmad propose ses "petites Fricassées d'oeuvres à domicile" essonniennes, depuis novembre 2015 et jusqu'en juin 2016, à raison d'un samedi par mois. Il s'agit d'une intervention chez l'habitant, à l'initiative du Domaine départemental de Chamarande (conseil départemental de l'Essonne) durant laquelle de courageux hôtes et leurs invités pourront découvrir le temps d'un après-midi, dans leur salon, deux oeuvres issues de la collection du Fdac Essonne  - une vidéo + une oeuvre "tangible"(sculpture, installation...) - puis en débattre... Et, si le coeur leur en dit, il se pourrait même qu'ils soient incités à commettre joyeusement de l'art !


La 3e petite Fricassée aura donc lieu le samedi 16 janvier, à Saint-Chéron, dès 15h.

Au menu du jour :


Hugues Reip, Flxyulckr, 2002. Film d'animation, 2' 50".
Hugues Reip est né en 1964 à Cannes. Il vit et travaille à Paris.
« Hugues Reip (...) développe depuis le début des années 1990 une œuvre avec des moyens trés variés (dessin, sculpture, photographie, vidéo, diaporama...) et une économie tout à fait personnelle qui conjugue apparente simplicité, méticuleuse légèreté et efficacité pour explorer le fantastique et l'extraordinaire du quotidien et du familier. »
« Les théâtres d'ombres, le dessin animé ou le cinéma des origines sont quelques-uns des domaines dans lesquels Hugues Reip aime s'aventurer pour repenser la forme de l'exposition. Artiste qui privilégie les artifices bricolés, les illusions dénoncées aussitôt qu'aperçues, il a le goût de la science-fiction et des univers parallèles. Il sait trouver des fenêtres dans l'espace-temps pour s'emparer avec les doigts d'une séquence d'un film de Keaton, s'aventurer dans des décors de Méliès pour rencontrer l'aventure, faire entrer un toon dans l'espace en lui gardant sa platitude, ou élever des champignons dans un livre de Burroughs pour en faire éclore un sens secret. Par un jeu de miroirs, les appels et les allusions à des formes parfois archaïques de l'avant-garde font ressortir que l'art contemporain, même dans ses expressions les plus radicales, exige lui aussi que l'incrédulité soit suspendue. »
Source des deux extraits : page de présentation de la monographie Hugues Reip parue aux éditions Villa Saint Clair en 2011, sur le site des Presses du Réel, disponible à l'adresse : http://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=2088 (consulté le 7/01/2016)
À propos de Flxyulckr
« Réalisé à New York, ce film est constitué d'images de prospectus annonçant des concerts, collectés dans les rues de l'East Village. C'est une traversée musicale de la ville, de sa culture populaire de l'affiche spontanée et éphèmère. La bande-son est exécutée par SPLITt (Jacques Julien & Hugues Reip). » Source : présentation de l'oeuvre sur le site de l'artiste, disponible à l'adresse : http://www.huguesreip.com/situg3/03.04.03.flxyulckr.html (consulté le 7/01/2016) 

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Joël Ducorroy, Les retrouvailles, 2001. 215 plaques minéralogiques et leurs supports, dimensions variables.

Joël Ducorroy est né en 1955, il vit à Montreuil et travaille à Paris.
« Joël Ducorroy est un collectionneur de mots qui joue avec l’art, qualifié d’humoriste néo- conceptuel. Il a trouvé un truc : "le truc c’est le style" pour lequel il suffit de savoir lire pour comprendre. Il a adopté la dénomination d’artiste plaquetitien qu’un ami de Raymond Hains, Jean-Claude Lange, lui a suggéré. En 1980, il rencontre Serge Gainsbourg et se livre avec lui à une brève facétie verbale : "Et cœtera c'est adéquat". Pour commémorer cet événement, il fait alors inscrire cette phrase sur des plaques minéralogiques dans le grand magasin où Marcel Duchamp a acheté son porte-bouteille. Il adopte le support de la plaque dès 1981, et réalise alors plusieurs œuvres dans un esprit proche des artistes Pop : les plaques désignent chacune une partie de l'objet global qui mises bout à bout recomposent la forme de cet objet. »
Source : extrait du site personnel de l'artiste, à l'adresse : http://joelducorroy.free.fr/presentation.htm (consulté le 7/01/2016)  
À propos de Les retrouvailles
« En 2001, l'artiste est invité à concevoir une œuvre spécifique pour la bibliothèque du château de Chamarande. Ainsi, choisit-il de garnir les meubles et vitrines d'une multitude d'énonciations en volumes : des plaques minéralogiques sur lesquelles sont gravés des mots ou phrases ayant trait à la notion de bibliothèque. Ces mots foisonnants, révèlent ce qu'ils sont censés représenter : sur une plaque minéralogique, l'épigraphe "livre", par exemple, fait la démonstration de l'objet ainsi énoncé. » Source : domaine départemental de Chamarande.
Pour ces petites Fricassées, 3 plaques parmi les 215 ont été sélectionnées et extraites de cette collection et seront présentées ainsi chez l'habitant.

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